L’e-commerce français se porte bien. Il enregistre une hausse de 13% au premier trimestre de l’année 2018 pour atteindre 22,3 milliards d’euros dépensés en ligne selon la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad). Une hausse quasi identique à celle de l’an dernier à la même période (+13,5% au premier trimestre 2017). Deux facteurs expliquent cette croissance. D’une part, la hausse du nombre d’e-acheteurs. Ils sont désormais 37,5 millions en France, soit 900 000 de plus qu’il y a un an. D’autre part, l’augmentation de leur fréquence d’achat. La Fevad enregistre 18,5% de transactions de plus qu’à la même période l’an dernier.
12 000 sites e-commerce supplémentaires
Pendant ces trois mois, les cyberacheteurs français ont réalisé en moyenne 10,7 transactions (au lieu de 9,4 l’année dernière) pour un montant progressant de 9%, à 700 euros. Le panier moyen chute cependant de 4,5% pour tomber à 65 euros. Le chiffre de sites e-commerce actifs augmente de 12% en un an, soit 12 000 e-boutiques supplémentaires venues étoffer l’offre en ligne.
5% de croissance à périmètre constant
Le panel de la Fevad, qui agrège une centaine d’e-commerçants leaders et permet d’estimer la croissance du secteur à périmètre constant, s’affiche en croissance de 5% sur le B to C de 15,7% sur le BtoB et de 13% sur l’e-tourisme
+25% sur le mobile, +12% sur les marketplaces
Les ventes sur mobile augmentent de 25%. Les ventes sur smartphones et tablettes continuent de croître avec un montant moyen de la commande des sites du panel qui s’élève à 74 euros contre 93 euros tous écrans confondus. Les sites du panel réalisent 32% de leur volume d’affaires sur terminaux mobiles soit 4 points de plus en un an.
Enfin, le volume d’affaires total des marketplaces augmente de 12% entre les premiers trimestres 2017 et 2018. Elles représentent en moyenne 28% du volume de leur chiffre d’affaires. (+2 points en un an).
Le BtoB en forte de croissance
Les ventes en B to B augmentent de 15,7% contrairement au B to C dont la croissance s’établit à 5% dans un contexte de consommation des ménages à croissance nulle sur le premier trimestre pour les produits hors alimentation.